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Synthèse

  • Dans le sillage de l’annonce des droits de douane américains dits le « Jour de la libération », nous avons révisé à la baisse nos prévisions de bénéfices au niveau mondial, même si nous anticipons une croissance modérée cette année. Les incertitudes étant toujours élevées, nous allons surveiller attentivement la réaction des entreprises aux dernières annonces de l’administration américaine afin d’évaluer plus précisément l’incidence des droits de douane sur leur rentabilité.
  • Depuis la baisse récente des cours, le ralentissement du momentum et la diminution des spéculations, en particulier dans le secteur technologique, notre équipe dédiée aux actions est désormais un peu plus optimiste quant aux perspectives de marchés. Pour la première fois depuis longtemps, nos investisseurs en Europe et en Asie se montrent plus positifs que de nombreux membres de notre équipe chargée des actions américaines.
  • Compte tenu des incertitudes qui subsistent, nous privilégions plus que d’habitude les valeurs de bonne qualité. Mais comme beaucoup des secteurs les plus défensifs semblent aujourd’hui onéreux, nous recherchons cette qualité parmi les valeurs financières, industrielles et sur les segments les plus délaissés du secteur technologique. Les thèmes liés aux actions décotées (value) prédominent dans de nombreux portefeuilles et offrent souvent de bonnes opportunités après une crise.

Bilan des derniers mois

La réaction des investisseurs en actions a été rapide. Les marchés ont réagi rapidement à l’imposition de droits de douane sur les importations par l’administration américaine. Ils ont ainsi contribué à d’importantes fluctuations de cours et ont temporairement propulsé la volatilité à des niveaux rarement observés en dehors d’une crise majeure. À l’heure où nous écrivons ces lignes, les marchés se sont calmés et ont presque effacé l’intégralité des pertes subies après le 2 avril et les premiers droits de douane.

Les perspectives de bénéfices se sont brutalement dégradées, mais nous tablons toujours sur une croissance modeste cette année

Notre équipe de recherche a naturellement réajusté ses prévisions de bénéfices après l’annonce des droits de douane et la révision de nos hypothèses économiques pour les États-Unis et le reste du monde.

Nous prévoyons désormais une croissance des bénéfices d’environ 7 % au niveau mondial en 2025, contre 13 % avant l’annonce des droits de douane le 2 avril et les révisions ultérieures (Graphique 1). Tant que nous n’aurons pas plus de visibilité concernant la réaction des entreprises, il sera très difficile de quantifier l’impact direct des surtaxes douanières. Absorberont-elles les coûts induits ? Vont-elles les répercuter sur leurs clients ? Chercheront-elles de nouveaux sites de production et d’autres fournisseurs ? Voici les principales questions auxquelles nous devons désormais répondre.

Nous avons toutefois révisé nos chiffres et identifié les risques et les niveaux de sensibilité, ce qui est primordial pour prendre des décisions d’investissement dans un environnement incertain. Nous avons également intégré un impact plus large sur la croissance économique pour 2025, qui va bien sûr concerner un éventail beaucoup plus large d’entreprises.

Au niveau régional, nos prévisions de bénéfices des entreprises américaines pour 2025 ont légèrement baissé (-6 % au cours du mois écoulé), mais nous tablons toujours sur une croissance annuelle de 5 %. Le point de départ reste solide, de nombreux moteurs de croissance structurels semblent relativement immunisés des droits de douane et les rachats d’actions demeurent soutenus. Ce sont les prévisions de bénéfices des marchés émergents qui ont été les moins touchées.

Après 15 ans de sous-performance, les marchés actions internationaux et émergents concurrencent désormais les actions américaines

Dans le cadre de nos recherches bottom-up, la valorisation globale des actions américaines ne semble ni bon marché ni onéreuse.

Au cours des cinq prochaines années, nous prévoyons toujours une croissance moyenne des bénéfices des entreprises plus rapide aux États-Unis qu’en Europe ou en Asie. Mais comme cette tendance est compensée par des valorisations plus élevées et des dividendes plus faibles, les performances attendues sont très similaires. L’Europe se caractérise par des performances globales semblables à celles des États-Unis, mais aussi par des valorisations plus faibles, une moindre sensibilité aux droits de douane et probablement des mesures de soutien budgétaire plus fortes.

Lors de notre réunion d’avril, nos investisseurs se sont montrés globalement plus positifs que lors de celle organisée en janvier. En janvier, notre ratio « marché haussier/marché baissier » (« bull-bear ») était de 25 % positif/75% prudent au sein de notre équipe ; en avril, il était passé à 60 %/40 %.

A noter également que l’opinion de nos membres situés en Europe (en particulier) et en Asie est désormais plus favorable que celle de ceux basés aux États-Unis. Certains marchés émergents, comme la Corée, l’Indonésie et Taïwan, recèlent selon nous un bon potentiel de valorisation. Dans l’ensemble, nos prévisions de performance plaident en faveur des facteurs value, les prévisions les plus élevées étant à mettre au crédit des secteurs de l’énergie et des banques (Graphique 2).

Dans l’ensemble, nous anticipons en 2025 une embellie des fondamentaux des entreprises aux États-Unis et dans le reste du monde. Quel est le degré de précision de nos prévisions ? Depuis maintenant 40 ans que nous formulons ces prévisions, elles ressortent en moyenne à quelques points de pourcentage du résultat réel. Les exceptions, qui peuvent être importantes, se produisent lors des années de récession.

Dans le débat actuel sur l’IA, ses partisans et ses détracteurs possèdent des arguments crédibles

Avant l’annonce des droits de douane, les marchés mondiaux ont surtout été marqués par la très nette sous-performance du secteur technologique, en particulier aux États-Unis. Cette tendance n’est pas anodine compte tenu de son poids considérable (plus d’un tiers de la capitalisation boursière du S&P 500) et du rôle de moteur des performances endossé par les valeurs technologiques depuis la crise financière mondiale.

Ces dix dernières années, par exemple, les valeurs technologiques du S&P 500 ont progressé de 20 % par an, soit près de deux fois plus que le deuxième secteur le plus performant (les valeurs financières).

Cette domination explique en grande partie la surperformance des actions américaines ainsi que les volumes énormes de capitaux étrangers qui se sont déversés sur le marché américain. Selon les données de la Réserve fédérale, le taux de détention d’actions américaines par des étrangers a presque doublé depuis 2006, à 18 %. Cet enthousiasme des investisseurs tient essentiellement aux performances exceptionnelles du secteur technologique.

Cette tendance est-elle aujourd’hui terminée et tous les bienfaits de l’intelligence artificielle (IA) sont-ils désormais intégrés dans les cours ? Le secteur entre peut-être dans une nouvelle ère. Bon nombre de nos investisseurs basés à New York décèlent dorénavant de meilleures opportunités de croissance sur d’autres segments du marché actions. Ils ont donc décidé de réduire leur exposition aux bénéficiaires des dépenses d’investissement liées à l’IA, dont la dynamique ne se dément pas mais dont la rentabilité commence à être remise en question. Ils préfèrent se tourner vers le segment des logiciels, dont les valorisations sont nettement plus faibles en raison de performances décevantes pendant plusieurs années (Graphique 3).

En ce qui concerne les fameux « 7 Magnifiques », nous ferons deux observations : Tout d’abord, les fondamentaux de ces entreprises sont désormais un peu moins exceptionnels.

Après une croissance stupéfiante de 70 % de leurs bénéfices ces deux dernières années (alors que ceux des 493 autres valeurs de l’indice S&P 500 n’ont pratiquement pas augmenté), leurs bénéfices ne devraient croître que de 15 % en 2025. Ces entreprises sont plus matures et les investissements massifs dans l’IA freinent leur croissance, du moins pour l’instant.

Deuxième précision, peut-être plus importante encore, il nous semble erroné de considérer ce groupe de valeurs comme une seule et même opportunité. Ces entreprises présentent en effet des fondamentaux très différents et des profils de performance distincts. Comme toujours, notre priorité est de déceler des opportunités d’investissement individuelles et d’identifier les valeurs les plus prometteuses. Plusieurs des « 7 Magnifiques » sont encore présents dans de nombreux portefeuilles américains et mondiaux.

Le Graphique 4 présente les opinions des membres de notre équipe. Nombre d’entre eux privilégient les valeurs de qualité dans les secteurs financier et industriel, tout en évitant les valeurs défensives dont les valorisations ont augmenté.

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