Synthèse
- Le soutien des gouvernements et des banques centrales semble avoir permis aux économies de surmonter le pire de la crise de la Covid-19 et le vaccin permet d’espérer qu’une fin est en vue, ce qui devrait donner aux responsables politiques la confiance nécessaire pour en faire encore plus au cours des mois à venir.
- Les montants inouïs atteints par les niveaux d’endettement des entreprises et des États après plusieurs mois de pandémie vont probablement donner lieu à une période prolongée de faibles taux d’intérêt et à la poursuite des achats d’actifs par les banques centrales.
- En cas de rotation entre les entreprises gagnantes et perdantes sur les marchés, il sera important de distinguer les tendances contraires/porteuses cycliques de celles de long terme.
- Après une décennie de domination du marché américain, ce pourrait être au tour de l’Asie de briller. Non seulement la région a mieux réussi à contenir la pandémie, mais les perspectives de croissance structurelle sont également à son avantage.
- La dynamique en faveur de la lutte contre le changement climatique semble appelée à s’intensifier au cours de l’année à venir. Il est probable que les gouvernements utilisent des leviers réglementaires pour s’assurer le concours des capitaux privés.
- Compte tenu de l’extrême faiblesse des rendements des emprunts d’État, il est temps de repenser l’approche 60:40 en matière de construction de portefeuille. Le crédit, l’immobilier, les infrastructures et les fonds macro pourraient aider à offrir des revenus et une diversification.
- Notre scénario central pour 2021 table sur 1) la commercialisation d’un vaccin au cours du premier semestre et 2) une solide reprise au second semestre. Toutefois, les deux volets de ce scénario comportent des risques et les investisseurs doivent être particulièrement vigilants en ce qui concerne le risque d’un retour de l’inflation.